La vitamine D : une lumière naturelle pour un sommeil réparateur
La qualité du sommeil joue un rôle crucial dans notre bien-être général, influençant notre santé physique et mentale. […]
24 janvier 2024
Classé en L'insomnie et autres troubles du sommeil
Chez la plupart des personnes, les rêves font partie du processus récupérateur et bénéfique du sommeil. Même les mauvais rêves, que l’on galvaude souvent en les appelant cauchemars et qui représentent tout de même 82 % de nos rêves, participent à cette fonction réparatrice durant la nuit. Mais parfois, les rêves vont trop loin.
En sciences, elle se traduit par un endormissement facile et un sommeil continu, avec le moins d’interruptions possibles. Le sommeil se compose de cycles répétés durant la nuit, chacun étant composé d’une succession de phases : le cycle commence par une phase de sommeil léger, puis de sommeil profond et enfin de sommeil paradoxal. Chaque phase a une importance capitale et contribue à produire un sommeil de qualité.
En terme de récupération, le sommeil lent, ou profond, est la phase la plus pertinente. Notre respiration se met à ralentir et la température de notre corps diminue : c’est la phase la plus réparatrice pour l’organisme. C’est aussi celle qui sera privilégiée par le corps en manque de sommeil.
Nous rêvons essentiellement durant le sommeil paradoxal, appelé REM (« Rapid Eye Movement », mouvement rapide des yeux) par les anglo-saxons. Mais le sommeil lent joue également son rôle dans les rêves. « On recueille des rêves dans 80 % des cas en réveillant les personnes en sommeil paradoxal, et 50 % en les réveillant durant leur sommeil lent », précise la Pr Isabelle Arnulf, neurologue spécialiste du sommeil.
La majorité des experts du sommeil s’accordent à dire que les rêves jouent un rôle primordial dans le processus d’apprentissage et donc de mémoire, mais aussi dans la bonne gestion de nos émotions. « Un étudiant qui rêve de ses cours les mémorise mieux, mais le rêve n’a pas que cette fonction. Il est aussi très utile pour la dégradation des émotions pendant la nuit. Le cerveau prend toutes les émotions de la journée, les trie, pour mieux éliminer les sentiments négatifs », ajoute la Pr Arnulf.
Au cœur de notre nuit et de notre sommeil, les mauvais rêves jouent un rôle tout particulier. Dans les banques de rêves, qui rassemblent des milliers de rêves récoltés lors d’expérimentations scientifiques, on note que 82 % des rêves sont à caractère violent ou négatif !
En réalité, le caractère menaçant et violent de ces mauvais rêves serait bénéfique pour nous ! Ils nous préparent au danger, dans ce lieu sûr qu’est le sommeil, pour nous permettre de mieux l’affronter dans la vie réelle. On remarque également que 65 % des faits présents dans nos rêves ont un rapport avec la journée que l’on vient de vivre. Il s’agit là de l’« hypothèse de continuité », selon laquelle le rêve offrirait un portrait étonnamment précis de nos préoccupations émotionnelles.
Une différence s’impose entre les mauvais rêves, qui sont des rêves associés à des émotions négatives, et les cauchemars, qui sont quant à eux des rêves perturbants qui nous réveillent. En effet, les cauchemars sont plus bizarres, remplis de scènes d’agressions, d’échecs, d’issues négatives, et davantage liés à des atteintes physiques que les mauvais rêves.
Selon le chercheur Antonio Zadra, les cauchemars comme les mauvais rêves pourraient correspondre à un emballement du rêve lorsqu’il n’arrive pas à assimiler des expériences émotionnellement chargées de notre vie. Lorsque l’on regarde les statistiques, tout le monde a déjà fait l’expérience d’un cauchemar ou en fera un au moins une fois dans sa vie, mais seuls 5 à 8 % de la population rapportent des cauchemars récurrents.
Les cauchemars peuvent survenir durant différentes phases du sommeil. Généralement, les cauchemars bien mémorisés surviennent durant le sommeil paradoxal. Mais certains cauchemars peuvent aussi se produire durant le sommeil lent, avec des scenarii tout aussi horribles : c’est ce qu’on nomme des terreurs nocturnes, qui provoquent des réveils en sommeil lent profond avec tachycardie et parfois des hurlements.
À la base, les cauchemars se rapprochent des mauvais rêves et peuvent même présenter des fonctions d’élaboration et d’adaptation durant le sommeil. Mais lorsque ce phénomène devient pathologique, c’est-à-dire lorsque leur fréquence et le nombre de réveils qu’ils occasionnent augmentent, ils nuisent à la qualité du sommeil, de manière plus ou moins forte selon les individus selon l’intensité des émotions nécessaires à l’éveil.
Ce sont ces réveils parfois répétés qui sont préjudiciables pour la qualité du sommeil. D’autant que les personnes sujettes aux cauchemars en viennent parfois à avoir peur de s’endormir, causant ainsi des insomnies. La détresse face aux cauchemars est souvent reliée à la dépression, l’anxiété et le névrotisme. Dans les cas de cauchemars post-traumatiques, ils surviennent quant à eux dans toutes les phases du sommeil, sommeil lent léger, sommeil lent profond et sommeil paradoxal. Dans ce cas, il devient nécessaire de consulter médicalement afin de traiter la cause du traumatisme et ainsi retrouver un rythme de sommeil sain.
La chambre à coucher doit rester un lieu propice au repos, comme un cocon de protection face aux émotions négatives de la journée. Lorsque vient l’heure du coucher, on doit déjà être dans une prédisposition au calme et à la sérénité, détaché du stress quotidien et coupé depuis un moment déjà des éléments qui peuvent être vécus comme des agressions par notre cerveau : les écrans, les discussions houleuses avec son entourage, les problèmes de travail, le bruit, la lumière excessive… Une bonne literie est également essentielle pour accueillir le corps endolori de toutes les émotions ressenties dans la journée, soulageant ainsi les points de pression et favorisant la détente en vue d’un endormissement rapide et d’une nuit réparatrice. Et bien sûr, elle est idéale pour faire de beaux rêves !
Vous souhaitez appeler...